première pensée d'été

mon cœur bat avec une constance qui ne m'est pas agréable. je ne sais pas. les mots ne m'arrivent pas. 

ce que je veux c'est tout juste arrêter de faire les erreurs du passé. je ne veux pas gâcher le présent, et peut-être que je le gâche dès maintenant en pensant qu'il est spécial. le temps n'a jamais montré aucune sorte d'émotion envers moi. je devrais tout juste prendre mes relations avec naturalité. mais qu'est-ce que c'est naturel ? tout est flou, tout est abstrait et la chaleur bouillonne mon état d'âme. je ne me sens pas mal, mais je ne me sens pas bien non plus. c'est juste une question de changement d'environnement. je devrais sortir de cet espace claustrophobique et m'épanouir où j'aime bien. 

je ne sais pas à quoi m'atteindre, je ne sais pas ce qui peut arriver. je veux de la simplicité, je veux une simplicité si riche que le calme serait un impératif. je veux m'asseoir, je veux m'allonger, je veux dormir et rêver à cette réalité qui m'est si proche mais intouchable dans l'instant. 

je ne veux pas détruire tout ce qui peut exister. je ne veux pas retirer le potentiel du temps à manipuler ma vie de telle sorte que le bien-être soit à moi, mais il n'y a pas de garantie, il n'y a pas de certitude dans le futur. entre une danse et une autre, entre un regard et un autre, je me laisse rêver et divaguer dans des illusions qui illuminent mon esprit, mais l'éphémérité de ce monde se manifeste de telle sorte que je reviens au concret. le concret me fait peur. le réel se divise en deux voies contraires : une voie mène à ce que je désire, à ce que je veux ; l'autre voie mène à la perte de tout ce que je peux acquérir, à la destruction du potentiel. entre les deux voies, je reste, et à fur et à mesure que le temps passe, les voies changent, car aucune est réel, aucune n'est prise par moi, aucune n'a jamais été exploitée. la réalité est toujours imprévisible, et toutes mes peurs ne sont jamais présentes dans le futur, juste dans mon esprit qui m'empêche de sortir d'où je suis. 

tout est flou. court : les possibilités du futur n'existent que dans ma tête, la réalité et le temps sont à part de mon être.