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eloignement et proximité

Dernière mise à jour : 19 janv.



toujours, je vois que je suis en retard ;

vous continuez dans le même état ,

un état dans lequel je n'entre guère ,

car je ne suis rien d'autre qu'un regard

dans vos frissonnants yeux de pietà ; 

j'accepte, je sais que ça c'est ma guerre

et que mon moi n'est pas si désiré ,

j'aperçois que vous n'êtes qu'un théâtre ,

qui n'échappe pas au mur fait à quatre , 

dans lequel mon être meurt déchiré.


et rien disparaît, car tout revient ; 

je reviens à l'état de nature ,

je reviens à mes mélancolies ;

et c'est par vous que je le deviens ;

je ne vous dis pas, c'est immature, 

car vous ignorez mes agonies :

ton être prend distance de moi ,

et l'angoisse n'est qu'un amalgame ;

bon faux, pire qu'un réel émoi.


vous n'êtes pas un anagramme ;

il n'y a pas un moi sincère 

quand tu questionnes mon être ;

tout reste, je veux disparaître ;

toutes mes larmes se lacèrent ,

mais mes esprits ne tombent point ,

car ils attendent là encore , 

cueillir les fruits plantés au coin.


ils ne sont qu'un beau décor : 

vraies vagues, continuez

par là et par cet ici

à vous présenter, créez

dans mes plages d'un récit

un oubli de cette peine 

de vivre illusion pleine !


je meurs dans mon esprit !

tu ne sors point de moi !

voilà, mon être prie 

dans un cachot étroit

d'un mensonge compris

qui forme en moi l'effroi… 


restez ! , fausses gens ! 

j'aborde l’autrui…

altérité pire !

je veux autre chose…

je ne vois rien d'autre ?


humain… rejet…

et je suis là

et seul pour être

mort ! pire ! vous !


ennui… voir.

d'accord ça.

toujours là.


lointain

et proche :


nous.


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