eloignement et proximité
- Alex Turner
- 15 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 janv.
toujours, je vois que je suis en retard ;
vous continuez dans le même état ,
un état dans lequel je n'entre guère ,
car je ne suis rien d'autre qu'un regard
dans vos frissonnants yeux de pietà ;
j'accepte, je sais que ça c'est ma guerre
et que mon moi n'est pas si désiré ,
j'aperçois que vous n'êtes qu'un théâtre ,
qui n'échappe pas au mur fait à quatre ,
dans lequel mon être meurt déchiré.
et rien disparaît, car tout revient ;
je reviens à l'état de nature ,
je reviens à mes mélancolies ;
et c'est par vous que je le deviens ;
je ne vous dis pas, c'est immature,
car vous ignorez mes agonies :
ton être prend distance de moi ,
et l'angoisse n'est qu'un amalgame ;
bon faux, pire qu'un réel émoi.
vous n'êtes pas un anagramme ;
il n'y a pas un moi sincère
quand tu questionnes mon être ;
tout reste, je veux disparaître ;
toutes mes larmes se lacèrent ,
mais mes esprits ne tombent point ,
car ils attendent là encore ,
cueillir les fruits plantés au coin.
ils ne sont qu'un beau décor :
vraies vagues, continuez
par là et par cet ici
à vous présenter, créez
dans mes plages d'un récit
un oubli de cette peine
de vivre illusion pleine !
je meurs dans mon esprit !
tu ne sors point de moi !
voilà, mon être prie
dans un cachot étroit
d'un mensonge compris
qui forme en moi l'effroi…
restez ! , fausses gens !
j'aborde l’autrui…
altérité pire !
je veux autre chose…
je ne vois rien d'autre ?
humain… rejet…
et je suis là
et seul pour être
mort ! pire ! vous !
ennui… voir.
d'accord ça.
toujours là.
lointain
et proche :
nous.
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